Publié le 17 Janvier 2023

Au vu des chiffres de son baromètre trimestriel consacré au DPE, la FNAIM a pu tracer une cartographie précise des logements les plus énergivores et le constat est plutôt alarmant notamment à Paris et sa région où l'on compte environ 40 % de logements classés F ou G. Les villes de la petite couronne de l'agglomération parisienne sont les plus touchées par la précarité énergétique, du fait de leur parc immobilier vieillissant. Pour répondre aux enjeux de rénovation massive de ces passoires thermiques, la FNAIM émet plusieurs propositions :

  • faire en sorte que soit suspendue l'indécence énergétique des immeubles en copropriété qui font l'objet d'un Plan Pluriannuel de Travaux sur dix ans,
  • rendre opposable le DPE collectif pour inciter les copropriétaires à rénover globalement leur immeuble,
  • instaurer la classe F des DPE comme standard minimal de performance énergétique dès le 1er janvier 2030. Le DPE est un outil fiable de par sa récente réforme. En 2022, les diagnostiqueurs ont réalisé  594.388 DPE lors du premier trimestre, 704.745 au second trimestre, et 638.542 au troisième trimestre. 

 

La FNAIM a déjà pris des dispositions permettant de rénover d'ici trois ans environ 50.000 copropriétés.

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