Publié le 20 Février 2024

Le DPE peut vite prendre la forme d’une épée de Damoclès pour certains foyers. Si les résultats ne sont pas bons, alors s’en suivent de nombreux questionnements : peut-on louer ? peut-on vendre ? faut-il baisser les prix ? est-ce que le bien perd de sa valeur ? faut-il rénover avant de vendre ou de louer ?

Toutes ces questions sont valides dans un contexte économique et marché immobilier tendu, voire à l’arrêt. Les logements classés F ou G sont dans le viseur du gouvernement car ils consomment à outrance. Or, pour atteindre l’objectif fixé de diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, il faut en diminuer le nombre. Car oui, l’immobilier représente plus de 16 % des émissions de gaz à effet de serre en France.

Alors, concrètement, cette chasse aux passoires thermiques, ça donne quoi ?

Les loyers des biens F et G sont gelés. Les logements classés G+ sont déjà interdits à la location, et bientôt, au 1er janvier 2025, ce sera le tour des biens classé G. Côté vente, il faut réaliser un audit énergétique réglementaire. Le DPE devient un véritable argument de vente. Un mauvais DPE peut compliquer les projets de mise en location, ou implique tout simplement une diminution du confort de vie. Il est estimé qu’un bien mal classé perdrait 4 % de sa valeur. Pour éviter cela, certains propriétaires se tournent vers des travaux de rénovation.

Comment investir pour améliorer son DPE ?

Pour améliorer drastiquement son DPE, il est recommandé de faire appel à un professionnel. Il pourra effectuer un audit énergétique et vous donnera les clefs pour passer en classe B. Toutefois, il est aussi d’entreprendre les travaux soi-même. Pour améliorer son DPE, il suffit d’améliorer certains points clés. Évidemment, chaque situation et chaque logement sont uniques, mais il est possible de changer le vitrage, ou de travailler l’isolation de son bien par l’extérieur ou l’intérieur. Le propriétaire doit alors rentrer en contact avec des professionnels pour effectuer des travaux.