Publié le 12 Juillet 2022
Les français sont de plus en plus attentifs aux déperditions énergétiques et, de manière plus générale, à la consommation énergétique de leur logement. Sans oublier ses gaz à effet de serre. En atteste la récente étude menée par l’IFOP (Institut d’étude opinion et marketing en France) selon le baromètre annuel du réseau Laforêt. Ainsi, selon cette dernière, le diagnostic de performance énergétique, aussi appelé DPE, serait le 3ème critère de sélection d’un éventuel achat immobilier qui viendrait derrière le prix (82%) et la localisation géographique du bien (79%).
Même si le DPE arrive tout de même à 47%, donc assez loin derrière, cette progression de pas moins de 5 points en un an montre bien que de nombreux français sont de plus en plus attentifs à la protection environnementale et à leurs factures énergétiques annuelles. Une nette progression dont se réjouit le gouvernement actuellement en place. En effet, celui-ci n’a de cesse de mettre en place des mesures de plus en plus pointues pour participer à la rénovation des passoires énergétiques ces dernières années.
Pour exemple : la règlementation environnementale RE2020 plus poussée que la précédente règlementation thermique RT2012 entend instaurer une neutralité carbone dans les prochaines années, l’entrée en vigueur de l’audit énergétique obligatoire pour les habitations mal classées sur l’étiquette énergétique du DPE… Les décisions en faveur d’une écoresponsabilité du secteur de l’habitat vont bon train. L’agencement (42%) et l’esthétique (40%) du bien immobilier, respectivement à la 4ème et 5ème place, viennent compléter ce classement.