Publié le 15 Janvier 2024

Selon les chiffres possiblement sous-estimés du gouvernement, le parc immobilier résidentiel compterait près de 5 millions de passoires thermiques sur les 29 millions de résidences principales recensées. Le répertoire de l’Ademe de ces passoires thermiques permet de classer les villes en fonction de leur nombre de logements classés F ou D par leur diagnostic de performance énergétique. La ville de Paris arrive en tête avec 42 % de passoires thermiques proportionnellement à son parc résidentiel, suivie par Le Havre (30 %), Nanterre (29 %), Argenteuil (28 %), Saint-Denis (7 %), Rouen (26 %) et Boulogne-Billancourt (25 %). Suivent ensuite Lille avec 23 %, puis Amiens et Avignon avec chacune 22 %.

Bien sûr, cette augmentation peut être due à une augmentation des ventes de ces logements mal isolés nécessairement précédées de la réalisation d’un DPE, notamment à Paris. Les villes de plus de 30.000 habitants de la région parisienne font elles aussi état d’une proportion importante de ces logements mal notés par le DPE, c’est le cas de Vincennes et Colombes, avec respectivement 44 % et 43 % de logements énergivores. Globalement, on peut dire que le marché des passoires thermiques évolue du fait de leurs prix revus à la baisse et de l’existence d’aides à la rénovation que peuvent percevoir les futurs propriétaires, occupants ou bailleurs.